La région vulvaire, qui comprend les lèvres, le clitoris et le vestibule, est la première barrière physiologique qui protège la cavité vaginale. L’écologie de cette région chez une femme saine comporte donc un système bactérien dynamique et mouvant en fonction des différents stades de la vie génitale.
Les bactéries dominantes au sein de la flore vulvaire d’une femme normale sont les lactobacilles. La production d’acide lactique, de peroxyde d’hydrogène, de bactériocines et d’autres substances antimicrobiennes par ces lactobacilles contribuent, avec le maintien d’un pH acide inférieur à 4,5 à produire un effet barrière réduisant fortement les risques d’infection.
L’équilibre de cet écosystème peut subir des modifications importantes physiologiques sous l’influence de nombreux facteurs tels que : âge, imprégnation hormonale, activité sexuelle, contraception, un environnement humide, une alimentation déséquilibrée, une contamination, la prise des antibiotiques, le port de sous-vêtements synthétiques et de vêtements serrés.
De nombreuses femmes se trouvent gênées par l’odeur, par les sécrétions naturelles de leur sexe ou encore par les démangeaisons. Cela les amène à adopter une hygiène intime spéciale.
Les mesures d’hygiène sont donc essentielles. L’hygiène intime a pour objectif le nettoyage, la décontamination et l’apaisement de la région vulvaire tout en respectant la flore microbienne vestibulaire et en préservant le film hydrolipidique des muqueuses de la région vulvaire.
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